Faites attention aux litiges avec votre nom de domaine.
Vous avez enfin arrêté un premier choix sur un nom de domaine, c’est déjà un premier pas ! Maintenant il faut vérifier sa disponibilité et les risques de litiges possibles. Voici un rapide check-up à vérifier avant de le réserver définitivement.
Vérifiez la disponibilité d’un nom de domaine
Avec ces millions de noms de domaines déjà utilisé, il est bien possible que celui auquel vous avez pensé soit déjà pris. Pour vérifier cela, il n’y a pas 1000 solutions, il faut utiliser un site tels gandi.net , ovh.com ou domaine.fr et saisissez le nom souhaité sans l’extension avant de valider.
Une liste des noms de domaines avec toutes les extensions apparaîtra avec une mention disponible ou selon l’extension. Si votre nom de domaine est disponible, il vous sera possible de le réserver via Gandi.net mais vous passer par d’autres registrars.
Si malheureusement votre nom de domaine est déjà pris, essayez d’autres mots-clefs ou combinaison jusqu’à en trouver un disponible qui vous convient.
Vraiment disponible ? Faites un tour à l’INPI
Même si un nom de domaine est disponible, il peut, sans que vous le sachiez, au nom d’une société qui existe déjà. Vous avez beau ne pas avoir d’attentions malveillantes ou frauduleuses, il vaut mieux vérifier cela au préalable pour éviter les batailles juridiques.
Pour ce faire, vous pouvez consulter la base de données Marques de l’INPI et renseigner le nom de domaine désiré dans le champ « Nom de la marque ». Si une société du même nom existe, la base vous l’indiquera.
Attention ! Même si vous n’obtenez pas de résultats, il se peut tout de même qu’il y ait des noms proches de celui que vous avez choisi. Ils constituent une « antériorité » et malgré votre bonne foi, vous pourriez être taxé de contrefacteur. Pour pallier à tout désagrément, vous pouvez commander une recherche de similarités à l’INPI qui tiendra compte des ressemblances orthographiques, phonétiques et intellectuelles avec le nom choisi. Selon la recherche cela coûte entre 40 € et 400 €, nous vous invitons à consulter le tableau des prix de prestations de l’INPI.
Enregistrer les variantes de votre nom de domaine
De votre côté, pour éviter que des personnes malhonnêtes ou des concurrents enregistrent un nom de domaine trop proche du vôtre, n’hésitez pas à en réserver les variantes de son nom de domaine : avec et sans tiret, au pluriel et au singulier, dans les principales extensions, avec des orthographes différentes. Vous pourrez par la suite rediriger ces variantes vers le nom de domaine principal du site web. Cela permettra en outre aux internautes d’écrire différemment votre adresse mais d’arriver tout de même sur votre site.
Etes-vous propriétaire de votre nom de domaine ?
Une question qui est loin d’être aussi anodine qu’elle n’y paraît. Vérifiez bien que le nom de domaine vous appartienne réellement surtout si vous passez par des agences web pour réaliser votre site. Certaines agences ou prestataires peu scrupuleux achèteront le nom de domaine pour votre compte mais ne vous déclareront pas comme en étant le propriétaire ! Ainsi, ils sont sûrs de vous garder et vous tiennent en laisse puisque si vous les quittez, vous perdez votre site… Vous pourriez bien sûr changer de nom de domaine, mais cela influera non seulement sur le référencement mais aussi sur les internautes. Ces derniers sont habitués à aller sur votre site grâce à cette adresse, la changer pourra leur sembler étrange. Par ailleurs, si votre adresse est ancienne ou déjà utilisée sur vos en-têtes, cartes de visite et autres, il vous faudra tout refaire et recommencer toute la promotion de votre site.